La Compagnie nationale libyenne de Pétrole (NOC) serait sur le point de se diviser, à en croire un communiqué de sa branche de Benghazi, diffusé mardi dernier.
Depuis 2013, la NOC, compagnie en charge de la gestion des revenus du pétrole, qui est la première ressource de la Libye, comporte deux branches, dont l’une – l’originale – est basée à Benghazi et l’autre, à Tripoli. Celles-ci avaient fusionné en juillet dernier à la suite d’un accord. Mais, cette union pourrait ne pas faire long feu, selon un communiqué de la section de Benghazi, diffusé, curieusement, à peine quelques heures après que les troupes fidèles au maréchal Khalifa Haftar aient repris le contrôle du croissant pétrolier, situé dans l’est du pays.
Les objectifs de cette annonce demeurent flous : vise-t-elle à faire pression sur le gouvernement d’union nationale (GNA) ou reflète-t-elle le souhait du camp du maréchal Haftar de mettre la main sur les revenus issus du pétrole dont les principaux champs se situent dans l’est de la Libye ? En tout cas, un jour après la diffusion de cette annonce, le gouvernement basé à Tripoli n’avait fait aucun commentaire. De son côté, la section de la NOC de la même ville a également observé le silence.