Le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal a annoncé lundi dernier, que le niveau des réserves de change descendra sous le seuil symbolique de 100 milliards de dollars contre 114 milliards de dollars en décembre dernier.
Ces propos qui viennent contredire l’engagement que le chef du gouvernement algérien avait pris l’été dernier.
Bien que le déficit commercial s’est récemment amélioré, l’Algérie reste étranglée par la chute des prix du baril de pétrole et continue de recourir à ses réserves de change de sorte à combler une balance des paiements déficitaire.
Lors de son déplacement à Annaba (est), Sellal a prévenu que ces réserves descendront à moins de 100 milliards de dollars, un seuil symbolique qu’il avait fixé lui-même en assurant en juillet dernier, que les réserves de change du pays ne le franchiront pas «qu’elles qu’en soient les circonstances».
Quelques mois plus tard, le chef du gouvernement algérien a retourné sa veste : «il est prévu que ces réserves baissent, en juillet prochain, à 96 milliards de dollars mais vont augmenter de nouveau vers la fin de l’année pour dépasser les 100 milliards de dollars», a-t-il confié lundi en marge de la tripartite, une réunion entre le gouvernement, le patronat et l’Union générale des travailleurs algériens.
Abdelmalek Sellal n’a pas précisé sur quelle base il s’attend à une telle évolution de la courbe des réserves de change, même si un bon nombre d’économistes s’attendent à la même éventualité.