En 2016, l’Italie a enregistré un minimum historique de son taux de natalité, a indiqué lundi l’Institut national italien de la statistique (ISTAT).
Selon l’ISTAT, l’Italie fait de moins en moins d’enfants et sa population est plus âgée chaque année, précisant que l’année dernière, il y a eu 474.000 naissances en Italie, soit environ 12.000 de moins comparativement à l’an 2015 (-2,4 %). C’est le nombre de naissances le plus faible depuis l’unification du pays en 1961.
Le taux de fécondité a reculé à 1,34% pour la sixième année successive. Le nombre de naissances ayant régressé, la population italienne est de plus en plus vieille : environ un Italien sur quatre (22,3 %) est âgé de plus de 65 ans. L’âge moyen des Italiens correspond à 44 ans et neuf mois, sois de deux mois supérieur au même indicateur en 2015.
De l’avis de la Codacons, principale association de consommateurs en Italie, ce nouveau recul de la natalité résulte des «difficultés et de l’incertitude économiques dans lesquelles se trouvent les familles italiennes». Son président, Carlo Rienzi, ajoute que les familles ont plus de mal à élever un enfant, précisant que le coût annuel d’un enfant à bas âge est estimé actuellement à 10.000 euros.
L’Italie figure, à côté de l’Espagne et de l’Allemagne, parmi les pays européens où le taux de natalité est le moins élevé.