Le ministre irakien en charge des déplacés et des migrations, Jassem Mohammed al-Jaff, a annoncé mercredi, qu’environ 26.000 civils irakiens ont quitté la partie ouest de la ville de Mossoul en l’espace des dix premiers jours de l’offensive lancée le 19 février par l’armée irakienne en vue d’en chasser l’organisation djihadiste de l’Etat Islamique (EI).
A en croire al-Jaff, les services de l’Etat ont «accueilli 26.000 personnes déplacées de Mossoul (ouest) au cours des dix derniers jours». Il est à noter que ces déplacés ne constituent qu’une infime partie des 750.000 habitants de la ville vivant toujours dans l’ouest de Mossoul, d’après les organisations humanitaires.
Avec le soutien de la coalition internationale anti-djihadiste sous commandement américain, les forces irakiennes ont lancé le 19 février dernier une offensive dans le but de reconquérir la partie occidentale de la deuxième ville d’Irak.
Cette bataille s’inscrit dans la vaste opération de reconquête de Mossoul, qui est le dernier grand bastion des djihadistes dans le pays, lancée le 17 octobre dernier. Cette campagne militaire a d’ores et déjà donné lieu à la reprise, le 24 janvier dernier, de la partie est de la même ville.
Daech (acronyme en arabe du groupe Etat Islamique) avait pris le contrôle de Mossoul en juin 2014, lors de son offensive fulgurante qui lui avait permis de conquérir d’importantes portions de territoire en Irak et en Syrie. Depuis, ce mouvement a considérablement perdu du terrain dans les deux pays.