Amazon, le numéro un mondial du e-commerce, a annoncé lundi, la création de 5.000 emplois en Grande-Bretagne, malgré le Brexit et de 1.500 postes en France, sur un total de 15.000 nouveaux emplois crées en Europe.
En Grande-Bretagne, 500 emplois seront créés dans les centres de la société à Edimbourg, Cambridge et Londres, là où la multinationale développe en partie son assistant numérique Alexa, ses drones de livraison et son service Prime Video. Un bon nombre de ces emplois seront répartis dans les centres de distribution, dont trois nouveaux seront créés à Tilbury, Doncaster et Daventry.
En France, la société va recruter, selon son communiqué, «des ingénieurs, des diplômés d’écoles de commerce et jeunes diplômés», mais aussi des «personnes recherchant des postes non qualifiés et souhaitant se former sur le terrain». Amazon doit aussi créer un nouveau centre de données informatiques, son activité à plus forte croissance, près de la capitale française, Paris.
Au total, Amazon, qui accroît aussi ses effectifs aux Etats-Unis, a augmenté son personnel de 48% en 2016, et s’approche des 400.000 collaborateurs au niveau mondial. Cette intense campagne d’embauche n’est pas sans rapport avec la croissance de l’entreprise.
Pour l’année 2016, Amazon a annoncé au niveau mondial un quadruplement de son bénéfice à 2,4 milliards de dollars, pour un chiffre d’affaires en hausse de 27% à 136 milliards de dollars.