Le ministère français des Sports a présenté ce lundi, les résultats d’une étude sur l’impact de l’Euro de football, organisé en France du 10 juin au 10 juillet, sur l’économie du pays, précisant que ce tournoi a rapporté environ 1,2 milliard d’euros à l’économie nationale.
Entre la sécurité et la construction/rénovation des stades, l’événement a coûté, officiellement à la France, moins de 200 millions d’euros d’argent public, ce qui fait de la compétition un événement très lucratif pour le pays.
L’étude a été menée conjointement par l’organisme Keneo et le centre de droit et d’économie du sport de Limoges (CDES). Bien que ne représentant que 0,05% du Produit Intérieur Brut du pays, les retombées économiques de l’Euro-2016, qui a réuni environ 2,5 millions de spectateurs dans les stades, sont conséquentes.
L’apport des dépenses touristiques liées au tournoi s’élève à 625 millions d’euros. En moyenne, les visiteurs «Euros» ont dépensé 154 euros par journée et sont restés en moyenne 7,9 jours en France. Sur cette somme, 35% ont été consacrés au logement, 30% à la restauration, 15% aux transports et 20% aux emplettes et visites.
De plus, la compétition a eu un fort impact médiatique positif pour le pays avec des milliards de téléspectateurs cumulés, et donc des bénéfices publicitaires considérables, tels qu’une notoriété accrue, pour nombre de villes.
Pour les retombées au niveau de l’Etat, l’Euro-2016 a rapporté 75 millions d’euros sur le plan fiscal. Les rentrées d’argent auraient pu être plus importantes encore si la France n’avait pas mis en place un régime fiscal dérogatoire pour l’UEFA.
L’Euro de foot a également permis de créer quasiment 10.000 emplois équivalents temps plein annuels, en plus des 20.000 emplois équivalents temps plein qui ont été utiles pour construire et mettre à niveau les stades du pays. Des milliers de personnes occupent encore aujourd’hui leur emploi.