Les gardes-côtes italiens ont annoncé des opérations de secours effectuées lundi en Méditerranée en faveur d’environ 1.400 migrants partis des côtes libyennes à bord de 13 embarcations de fortune, profitant les bonnes conditions météorologique pour rejoindre les côtes européennes.
Actuellement, les opérations de secours en Méditerranée sont doublement difficiles, non seulement à cause du mauvais état des embarcations transportant les migrants et du nombre important de ces derniers à bord mais aussi en raison de la saison, où la mer peut s’agiter très vite et où l’hypothermie constitue un danger pour les migrants toujours mouillés, d’autant plus que les navires de secours se font rares.
Dans ce contexte, les migrants secourus lundi dernier avaient pris place à bord de 11 canots pneumatiques et deux petites barques. Ils ont été mis à l’abri par des vedettes des gardes-côtes italiens ainsi que des navires de la marine italienne et irlandaise, l’Aquarius des organisations de la société civile SOS Méditerranée et Médecins Sans Frontières (MSF) et deux bateaux commerciaux.
Avant les interventions de lundi dernier, les responsables italiens ont annoncé avoir enregistré plus de 171.000 arrivées de migrants en 2016, un nombre inédit. A titre comparatif, ce chiffre est de 19 % supérieur à celui de l’année précédente et équivaut à 4,5 % d’arrivées de plus qu’en 2014.
Pour ce qui est des origines de ces migrants, ils proviennent principalement du Nigeria (35.700), d’Erythrée (20.000), de Guinée (12.300), de Côte d’Ivoire (11.400) et de Gambie (11.000). Si la majorité d’entre eux sont originaires d’Afrique Noire, il y en a aussi qui viennent de pays d’Asie à l’instar du Bangladesh (7.500).