Plus de 50.000 personnes sont attendues ce lundi pour la huitième édition du Web Summit 2016, la plus grande conférence européenne dédiée à l’innovation et aux nouvelles technologies qui se tient à Lisbonne, la capitale du Portugal.
Les représentants de 15.000 sociétés issues de 165 pays prendront part aux différentes conférences et rendez-vous informels qui traiteront de thématiques sur le poids des technologies dans le quotidien, l’économie, l’impact de l’intelligence artificielle ou de l’automatisation sur l’avenir de l’humanité.
Seront présents des grands patrons comme John Chambers de Cisco ou encore Carlos Ghosn de Renault-Nissan, des politiques comme les Premiers ministres portugais et estonien, mais également des artistes comme les chanteurs Ne-Yo ou Ja Rule et des sportifs comme les footballeurs Ronaldinho et Luis Figo.
Le Web Summit, surnommé par certains le « Davos des geeks », a été fondé il y a sept ans par un jeune irlandais, tout juste trentenaire, Paddy Cosgrave, et ses deux compagnons David Kelly et Daire Hickey.
De ses premières éditions qui étaient surtout des réunions de blogueurs et d’acteurs d’influence irlandais, l’événement a connu une ascension qui semble aujourd’hui sans limites. Des centaines de start-up paient cher aujourd’hui, soit plus de 2.000 euros, un box d’un mètre de large pour tenter d’attirer l’attention, l’espace d’une journée. C’est notamment sa participation au Web Summit en 2011, qui a été à l’origine de l’explosion d’Uber.
Selon la presse anglo-saxonne, le Web Summit dégage plusieurs centaines de milliers d’euros de bénéfices. Cette huitième édition à Lisbonne est la première à se tenir en dehors de Dublin. Pour le Portugal, l’événement devrait rapporter pas moins de 200 millions d’euros, selon le gouvernement socialiste portugais, dont 50 millions pour l’hôtellerie, une manne qui tombe à pic pour une économie en convalescence.