Depuis le début de cette année, 28 nouveaux gisements d’hydrocarbures ont été découverts en Algérie, a annocé la compagnie algérienne de pétrole et de gaz Sonatrach.
Les réserves d’hydrocarbures de l’Algérie semblent assurées. Pour cause, le volume total d’hydrocarbures des 25 premiers gisements découverts en 2016, est estimé à 177,47 millions de tonnes
équivalent pétrole (TEP) prouvées et probables (2P) et 401,37 millions de TEP prouvées, probables et possibles (3P).
Pour ce qui est des trois derniers gisements découverts, la Sonatrach a indiqué qu’ils sont encore en cours d’étude, précisant que ces découvertes ont été effectuées sans aucune aide extérieure,
principalement dans les régions pétrolifères de Hassi Messaoud et Berkine.
Les dirigeants de la Sonatrach estiment que ces nouveaux gisements permettront à l’Algérie de relancer sa production en matière d’hydrocarbures, après sa régression ces dernières années.
En outre, les effets combinés de la chute des cours du pétrole et de l’épuisement des réserves actuelles ont incité le gouvernement algérien à revoir à la baisse ses investissements publics. Ainsi,
ces découvertes constituent une véritable bouffée d’air pour l’Etat algérien, dont les recettes extérieures dépendent à plus de 90% du gaz et du pétrole.
Alger est loin de se décourager. Pas plus tard que le 4 octobre dernier, le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, avait autorisé, par décret, la Sonatrach d’accélérer la recherche pour la
découverte de gisements d’hydrocarbures.