Par le biais d’un communiqué, le Parlement rival au gouvernement libyen d’union nationale (GNA) a annoncé que cinq cadres des autorités parallèles, parmi lesquels quatre officiers, ont trouvé la mort mardi dans le crash d’un hélicoptère dans l’est du territoire libyen.
Il y a, du nombre des disparus, le général Idriss Younes el-Dressi, qui occupait les fonctions de chef de cabinet du président du Parlement de Tobrouk (est) ainsi que son fils, Ahmad Idriss el-Dressi, qui était salarié de la présidence du même Parlement. En outre, trois officiers, dont deux colonels de l’armée de l’air et un lieutenant, sont décédés dans ce crash. Leur hélicoptère se dirigeait vers Tobrouk à la suite d’ « une mission officielle à Ras Lanouf », qui est l’un des terminaux pétroliers les plus importants dans l’est de la Libye, d’après un communiqué diffusé sur le portail officiel du Parlement. Jusqu’à présent, les causes de ce crash ne sont pas connues.
Les quatre militaires morts faisaient partie des rangs de l’armée dirigée par le général controversé Khalifa Haftar, fidèle au Parlement de Tobrouk et opposée au GNA internationalement reconnu. Il y a une semaine, ces forces avaient conquis les terminaux de Zoueitina, Brega, ras Lanouf et Al-Sedra situés dans la région du Croissant pétrolier (nord-est). Ceux-ci étaient sous contrôle de la milice progouvernementale des Gardes des installations pétrolières (GIP). Ce groupe armé a initié dimanche une offensive dans le but de récupérer les sites d’Al-Sedra et Ras Lanouf, mais leur tentative a été repoussée.