L’américain Caterpillar qui est en pleine restructuration, a annoncé vendredi dernier, la fermeture de son usine de Charleroi en Belgique, ouvrant la possibilité de suppression de 2.000 postes.
Cette décision a immédiatement suscité de fortes préoccupations à Charleroi. Caterpillar y détient sa seule usine sur le territoire belge, laquelle se situe, plus précisément, dans la banlieue de Gosselies.
Il faut noter que le constructeur d’engins de chantier s’est installé dans cette ville belge en 1965 et y dispose de l’un de ses principaux centres sur le continent européen.
Caterpillar a expliqué dans un communiqué, que «cette annonce est liée au plan mondial de restructuration et de réduction des coûts» qu’il avait annoncé en septembre 2015.
Il y a un an, la multinationale avait révélé envisager de supprimer 10.000 postes à l’échelle mondiale, ce qui correspond à 9 % de son personnel. Cela devait s’accompagner de la fermeture d’une vingtaine de sites. Caterpillar avait déjà supprimé en 2013, près de 1.400 emplois dans l’usine de Charleroi, spécialisée dans la fabrication des engins de chantier.
Ce groupe américain est frappé de plein fouet par la crise du secteur minier et le ralentissement de la croissance économique mondiale. Pour preuves, ses bénéfices ont reculé de 43 % pour atteindre 2,102 milliards de dollars en 2015 et, sur la même année, son chiffre d’affaires a baissé de 15 % pour s’établir à 47 milliards de dollars. Malgré ces explications, la décision de fermer l’usine de Charleroi n’a pas été moins choquante pour son personnel.