Le Parlement égyptien a adopté lundi, l’entrée en vigueur d’une taxe sur la valeur ajoutée (TVA), un projet de loi qui constitue l’un des engagements du gouvernement égyptien pour l’obtention d’un prêt de 12 milliards de dollars auprès du Fonds Monétaire International (FMI), qui attend encore définitivement validé.
Les députés égyptiens Khaled Youssef et Emad Gad ont confié à la presse que cette nouvelle taxe sera de 13 % au cours de l’année fiscale 2016 – 2017 avant d’être portée à 14 % pour l’exercice suivant.
A la mi-août, le gouvernement égyptien et le FMI avaient annoncé un «accord préliminaire» relatif au prêt de 12 milliards de dollars s’étendant sur trois ans. Cet accord doit encore être approuvé par le conseil d’administration de l’institution de Bretton Woods dans les semaines à venir. En échange, Le Caire s’est engagé à effectuer des réformes économiques drastiques visant à augmenter les revenus de l’Etat et à réduire les onéreuses subventions publiques. C’est dans ce cadre que « le Parlement a approuvé le projet de loi présenté par le gouvernement concernant la Taxe sur la valeur ajoutée », peut-on lire depuis hier sur le site web de cette institution égyptienne.
En fait, la nouvelle TVA vient en remplacement d’une autre taxe sur la vente, qui équivalait à 10 %. Toutefois, l’Exécutif égyptien a indiqué qu’une cinquantaine de produits et de services sont exonérés de cette obligation fiscale. Dans ce groupe figurent les produits de première nécessité à l’instar du pain. Le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, doit promulguer la nouvelle TVA avant son entrée en vigueur.