L’affluence touristique en France a accusé une baisse de 7% depuis janvier dernier, en raison des intempéries et des grèves, mais surtout de la vague d’attentats commis dans le pays ces 18 derniers mois, a annoncé mardi, le gouvernement français.
Le gouvernement ne fait que confirmer la tendance baissière des activités touristiques dans l’Hexagone. Les résultats du tourisme en région sont globalement stables par rapport à l’an dernier, bien qu’impactés par l’attentat de Nice. En Revanche, l’Ile-de-France, et plus particulièrement Paris, sont particulièrement touchés par cette baisse.
Le secteur du tourisme dans la région a ainsi perdu un milliard d’euros de chiffre d’affaires depuis le mois de janvier dernier selon un bilan du Comité régional du tourisme (CRT), publié mardi, et la capitale subit également les conséquences des «prix trop élevés». En plus des préoccupations sécuritaires qui ont une grande influence notamment sur la clientèle la plus aisée ou celle originaire d’Asie et particulièrement du Japon et de la Chine populaire, le tourisme en France souffre aussi des difficultés économiques que connaissent la Russie ou le Brésil qui affectent les flux des touristes en provenance de ces pays.
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault avait présenté en mars dernier, un plan doté d’un million d’euros pour promouvoir l’image de marque de la France à l’étranger après les attentats de 2015. Un comité d’urgence économique du tourisme consacré aux régions les plus affectées par la baisse de fréquentation doit également se réunir dans les prochains jours.
L’intérêt accordé par les autorités du pays au tourisme se comprend au vu de l’importance que ce secteur a dans l’économie française. La France est la première destination touristique mondiale et le secteur de tourisme génère entre 7 et 8% du Produit Intérieur Brut du pays et représente deux millions d’emplois directs et indirects.