La France a été de nouveau endeuillée jeudi soir, par une nouvelle attaque d’origine terroriste, lorsqu’un camion qui a foncé sur la foule rassemblée sur la Promenade des Anglais à Nice pour le feu d’artifice du 14 juillet, tuant au moins 80 personnes ont été tuées.
Le feu d’artifice venait de s’achever vers 23h00 quand un camion blanc a foncé dans la foule et a renversé sur une distance de 2 kilomètres les passants qui se trouvaient sur son passage.
Les policiers qui se trouvaient sur place, ont pu abattre le chauffeur selon le sous-préfet des Alpes-Maritimes. Contrairement aux nombreuses rumeurs qui ont suivi l’attentat, aucune prise d’otage n’a suivi l’attaque.
D’après le ministre français de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, le bilan de l’attaque s’élevait jeudi vers 04h30 à 80 morts, dont un haut responsable de la police aux frontières et des enfants, et 18 blessés étaient admis en «urgence absolue».
L’identification formelle du chauffeur était encore en cours ce matin mais des pièces d’identité au nom d’un Franco-Tunisien de 31 ans, domicilié à Nice, ont été retrouvées à l’intérieur du camion. Une source policière a rapporté que l’homme figurant sur les papiers est seulement connu pour des faits de droit commun. Au moins une arme a été retrouvée à l’intérieur de la cabine du camion.
Dans son allocution suite à cette attaque, le président français François Hollande a déclaré que le «caractère terroriste» de cette attaque ne pouvait être nié bien que, jusqu’à ce matin, aucune revendication n’avait été signalée.
La section antiterroriste du parquet de Paris s’est saisie de l’enquête. Les messages de soutien à la France continuent à fuser de par les quatre coins du monde et l’état d’urgence en vigueur dans le pays a été prolongé.