Une étude du Centre français de droit et d’économie du sport estime à près de 1.2 milliard d’euros les recettes financières générées pour l’Hexagone, par l’Euro de football 2016, qui s’est achevée dimanche, avec la victoire en finale du Portugal face à l’équipe de la France, pays hôte.
Le plus gros des retombées économiques, provient des dépenses de 1 à 1.5 million de supporters qui sont venus suivre le tournoi en France. L’étude estime en moyenne à 350 euros la dépense par supporter étranger.
Ces retombées ne sont pas réparties dans l’économie de façon homogène. L’hôtellerie et la restauration tout particulièrement ont tiré leur épingle du jeu, venant en tête des secteurs qui ont tiré plus de bénéfices du tournoi que d’autres.
La célèbre marque de livraison de pizzas à domicile Domino’s Pizza a annoncé avoir vendu 5 pizzas par seconde lorsque les Bleus jouaient, soit 70% de plus que d’habitude.
Le prix des nuitées dans les hôtels se sont envolés, passant dans certains cas de 65 à 199 euros. Les magasins de sport ont également cartonné avec la vente des maillots.
Même la SNCF a enregistré une hausse de la vente de ses billets, une hausse qui a atteint des sommets pour la demi-finale à Marseille entre la France et l’Allemagne. Le regain de consommation doit logiquement entraîner une hausse des entrées fiscales de l’ordre de 200 millions d’euros.
Bien qu’appréciables, les retombées économiques de l’Euro de football sont loin d’être suffisantes pour relancer l’économie de la France.
Rapportées au Produit Intérieur Brut du pays, elles ne représentent qu’une hausse de 0.06% du PIB. L’UEFA est plus vernie étant donné qu’avec 20 matchs de plus qu’en 2012, la compétition lui a rapporté deux milliards d’euros de recettes.
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