La société italienne d’exploration et d’ingénierie pétrolière «Saipem» a annoncé jeudi dans un communiqué, avoir décroché de nouveaux marchés d’une valeur de plus de 1,5 milliard d’euros (1,65 milliard de dollars), dont le plus gros porte sur le vaste champ gazier de Zohr, situé au large de l’Egypte.
Cette succursale du groupe pétrolier italien ENI a déclaré avoir signé «un contrat d’ingénierie, d’approvisionnement, de construction et d’installation pour la première phase de Zohr». Selon Saipem, il s’agit d’un gisement «super-géant» découvert il y a un an et qui renfermerait environ 850 milliards de mètres cubes de gaz.
Il faut noter que le contrat décroché par Saipem a été attribué par Petrobel, une entreprise mixte entre ENI et l’Egyptian General Petroleum Corporation (EGPC). La convention qui vient d’être signée prévoit la construction de trois conduites de gaz et la mise en place en eaux profondes, de six puits. Ces travaux sont censés commencer au courant de ce mois et se terminer au plus tard en fin 2017.
Si Saipem dispose d’une vingtaine de filiales dans dix pays d’Afrique, ce groupe est particulièrement actif dans certains Etats du continent noir à l’instar de l’Algérie, l’Angola, l’Egypte, la Libye et le Nigeria.
Au cours de l’année dernière, Saipem a enregistré un chiffre d’affaires de 11,5 milliards d’euros (12,6 milliards de dollars) contre une perte nette à hauteur de 806 millions d’euros (887 millions de dollars), une contre-performance due au recul de l’industrie des hydrocarbures dans le contexte de la chute des cours de pétrole.