La situation semble s’améliorer après les inondations de ces derniers jours enregistrées en France, la crue de la Seine s’étant limitée hier dimanche en Normandie.
Les premières évaluations estiment le coût des dégâts matériels engendrés par ces inondations, à plus d’un milliard d’euros.
L’alerte rouge, passée samedi soir «à titre de précaution» a été levée dimanche matin pour les départements de Seine-Maritime et de l’Eure, en Normandie, mais 14 départements au total restaient placés en vigilance orange en Normandie, en Ile-de-France, en Lorraine et dans la région Centre. A Paris, le niveau de la Seine a continué de baisser. La crue de ces derniers jours est la plus forte que la Seine ait enregistrée depuis 1982.
Le Premier ministre Manuel Valls, et les ministres de l’Environnement Ségolène Royal, des Finances Miche Sapin, des Collectivités territoriales Jean-Michel Baylet et de l’Economie Emmanuel Macron se retrouvent ce lundi pour faire un point complet de la situation.
Le ministre des Finances prédit que ces crues auront «des conséquences lourdes» pour les zones touchées, «mais pas pour l’économie française». Le conseil des ministres devrait décréter ce mercredi, l’état de catastrophe naturelle, ce qui devrait ouvrir la voie à l’indemnisation des sinistrés par les assureurs.
L’Association française des assurances (AFA) a, dans une première estimation, évalué les indemnisations à «600 millions d’euros» tandis que la MAIF avançait un coût proche de 2 milliards d’euros. L’Argus de l’assurance annonce que plus de 43.000 sinistres avaient été déclarés dès le vendredi. En Seine-et-Marne, selon le conseil départemental, un millier d’entreprises ont été touchées. Côté agriculture, des dizaines de milliers d’hectares dans le Centre Val-de-Loire et le bassin parisien ont été touchés avec les répercussions que cela implique pour les récoltes.