Le ministère israélien de la Défense a annoncé l’interception ces dernières semaines par les forces de sécurités israéliennes de douzaines de colis contenant des morceaux de drones et d’autres équipements de communication destinés à des «cellules terroristes» agissant au sein de la bande de Gaza.
Le ministère précise dans un communiqué, que les colis envoyés via le service postal israélien, contenaient des drones en morceaux, des lunettes de visées, des récepteurs radio, des amplificateurs radio, des amplificateurs de signal cellulaire et des transmetteurs vidéo. Ces interceptions ont été réalisées au poste-frontière Erez, à la frontière entre Gaza et Israël, dans le cadre d’une opération commune de la police des frontières, de la police, du Shin Beth et du COGAT (Coordinateur des activités gouvernementales dans les territoires).
Certains de ces équipements, dont les transmetteurs vidéo 5.8 GHz confisqués à la frontière lundi matin, sont interdits pour l’usage privé en Israël et dans les zones contrôlées par l’Autorité palestinienne en Cisjordanie.
Une enquête a été ouverte pour localiser la source des équipements et les responsables de cette tentative de contrebande dans la bande de Gaza.
Le Hamas a accru ces dernières années le niveau technologique de son armement. En décembre 2014, l’aile militaire du mouvement islamiste palestinien avait lancé un drone de fabrication locale pendant une marche à Gava Ville, en l’honneur du fondateur du groupe. Ce lancement avait poussé l’armée de l’air israélienne à envoyer des avions militaires dans la région, mais aucun coup n’avait été tiré contre le drone. La même année, pendant la guerre qui l’avait opposée à l’Etat hébreu, le Hamas avait lancé deux drones dans l’espace aérien israélien mais ils avaient été rapidement pulvérisés par des missiles Patriot de l’armée de l’air israélienne.