A moins d’un mois du référendum sur le maintien ou non de son pays dans l’Union Européenne, le Premier ministre britannique David Cameron a exploité l’argument « vacances » dans sa campagne pour le maintien de son pays au sein de l’Union. Il a prévenu lundi dernier que le prix d’une semaine de vacances en famille en Europe pourrait alourdir la facture des Britanniques s’ils choisissent de quitter l’Union européenne.
David Cameron base son affirmation sur deux éléments. La constatation d’après une étude que, deux ans après un éventuel Brexit, une famille de quatre personnes verrait sa facture augmenter de 333 euros pour un séjour de huit nuits sur le continent, par rapport au scénario d’un maintien dans l’Europe. Le même lundi, peu avant que David Cameron ne sorte de sa manche la carte des vacances, le ministre des Finances George Osborne avait annoncé que la livre pourrait perdre près de 12% de sa valeur en cas de victoire du « non » au référendum du 23 juin. Pour le Premier ministre britannique une livre plus faible entraînerait une hausse des prix pour les vacanciers britannique à l’étranger.
Les partisans du Brexit se sont immédiatement insurgés contre l’argument brandi par le Premier ministre britannique. Tout d’abord, selon eux, la hausse du prix des vacances, porterait essentiellement sur les voyages et le tourisme dans l’Europe de l’Euro. Et par rapport aux autres pays comme le Danemark ou la Suède ou encore les pays d’Europe centrale, dont les monnaies fluctuent de la même manière que la livre vis-à-vis du dollar, du yen ou encore de l’Euro, le Brexit pourrait être moins dramatique pour le vacancier britannique.