Le mouvement «Nuit debout» né à Paris le 31 mars, a organisé hier dimanche son premier «Global debout» qui avait pour but de marquer une internationalisation du mouvement.
Vingt-huit pays ont répondu à l’appel ce dimanche et la journée a été également l’occasion du lancement d’une campagne internationale contre les marques «qui se comportent le plus mal».
La campagne a été baptisée «NOlist» et a pour but de cibler une nouvelle marque tous les 15 jours-trois semaines. La liste de marques devrait être votée en temps réel par les internautes et des actions concrètes, pas seulement «on line», sont également prévues.
A Paris, la place de la République a été submergée comme aux premières heures du mouvement. Plus de 1.500 personnes s’y sont rassemblées. Mais si le mouvement a été suivi par de nombreux pays, le succès de cette extension de l’initiative est plus que mitigé.
En Europe, peu de mobilisations, et de faible ampleur, étaient signalées en fin de journée. Environ 150 personnes se sont retrouvées à Bruxelles, et une centaine de personnes se sont rassemblées à Berlin. Et même en France, en dehors de Paris, ce sont des rassemblements modestes qui ont été rapportés. L’Espagne est le pays qui a connu les rassemblements les plus importants, la journée d’hier étant également le cinquième anniversaire de la naissance du mouvement des «Indignés» espagnols, qui ont inspiré Nuit debout.
Le mouvement citoyen «Nuit debout» est né de la contestation de la loi travail et occupe chaque soir, depuis fin mars, la place de la République dans la capitale. Mais il a vu ces derniers jours sa popularité baisser, en raison notamment aux actes de violences ayant accompagné les derniers rassemblements, même si les leaders du mouvement les ont toujours dénoncés.