Pour la première fois depuis les attentats du 13 novembre, l’équipe de France de football renoue ce mardi, avec la pelouse du stade de France à Paris, devant abriter un match amical contre la Russie.
Le dispositif sécuritaire a été renforcé pour l’occasion, les deux pays intervenant militairement, notamment contre l’organisation terroriste de l’Etat islamique qui avait revendiqué les attentats de Paris en novembre.
Ce mardi soir, quelque 1.300 agents de sécurité et 400 policiers seront déployés aux alentours du stade. Des snipers seront également pré-positionnés aux quatre coins du stade et une équipe d’intervention du Raid (Recherche assistance intervention dissuasion) de la Police nationale prendra place à l’intérieur de l’enceinte. Comme pour les récents matchs de rugby du Tournoi des six nations, des postes de contrôles avancés seront mis en place pour un premier filtrage des supporters.
Les sacs seront inspectés, l’intérieur des manteaux vérifié et des fouilles intensifiées avec des palpations systématiques seront effectuées à l’entrée du stade, sans oublier le traditionnel contrôle des billets et la fouille des sacs des spectateurs.
Le 13 novembre dernier, les attentats de Paris avaient fait 130 victimes, notamment dans les explosions actionnées par des kamikazes aux abords de l’enceinte du Stade de France en marge de la rencontre France-Allemagne.
Mais les efforts du peuple français pour exorciser ces démons interviennent dans un contexte tendu, une semaine à peine après les attentats de Bruxelles, à l’aéroport et dans le métro de la capitale belge, qui ont fait au moins 35 morts et 340 blessés selon le dernier bilan communiqué lundi par les autorités belges.