A la suite de la baisse du taux de la criminalité aux Pays-Bas et en vue de réduire les coûts de gestion des établissements pénitenciers, le gouvernement néerlandais a décidé de fermer des centaines de cellules de prison vides, après avoir déjà fermé 19 centres pénitenciers.
D’après certaines estimations, la fermeture de cinq prisons a donné lieu à la suppression de 1900 emplois. Ainsi, 700 employés des centres pénitenciers vont commencer à postuler pour un nouvel emploi sur divers sites.
Aux Pays-Bas, le taux de criminalité a reculé, en moyenne, de 0,9 % en rythme annuel au cours de ces dernières années, à en croire le site New Europe. La même source estime que cet Etat pourrait disposer, dans les cinq années à venir, de 3.000 cellules de prison et 300 places réservées aux jeunes délinquants en surplus.
D’après les autorités néerlandaises, le raccourcissement des peines infligées par les magistrats et le reclassement de certains crimes considérés comme mineurs, expliquent également la chute du nombre des détenus dans le pays.
D’après Le Monde Diplomatique, la Belgique a reçu la proposition de sous-traiter aux Pays-Bas l’incarcération de ses prisonniers depuis 2009, par souci de rentabilité et pour éviter de mettre des effectifs au chômage technique aux Pays-Bas.
Plus récemment, Dutch News avait rapporté, en septembre dernier, le transfert de 240 détenus norvégiens dans un centre pénitencier néerlandais sur la base d’un accord entre les deux Etats portant sur une première période de trois ans. Une opération dont le coût annuel s’élève à 25,5 millions d’euros (28 millions de dollars).