Au lendemain des attentats de Bruxelles, le niveau d’alerte est passé à son niveau maximal en Belgique alors que les autres pays d’Europe ont largement renforcé leurs dispositifs sécuritaires.
La France, l’Allemagne et les Pays-Bas ont renforcé les contrôles à leurs frontières avec la Belgique, imités par d’autres pays non limitrophes comme le Portugal. Londres a déconseillé à ses ressortissants de se rendre à Bruxelles et la Bulgarie a mis en place un contrôle systématique à ses frontières, et maintenu un exercice antiterroriste préalablement prévu, notamment dans le métro de Sofia.
La Russie, qui a été frappée fin octobre dernier, par un attentat visant un charter dans le Sinaï égyptien, a aussi intensifié les contrôles et décidé d’employer des appareils détectant la présence de gaz nocifs dans les bagages des voyageurs.
En France, des véhicules blindés ont été déployés dans les aéroports parisiens d’Orly et de Roissy. La France va en plus déployer 1.600 policiers et gendarmes supplémentaires, pour renforcer la sécurité à ses frontières mais aussi dans les réseaux du transport public.
En Espagne, la police anti-émeute et les unités canines étaient déployées à l’aéroport de Barcelone. A Genève, en plus du renforcement du dispositif de sécurité sur le site de l’aéroport, le gouvernement suisse a décidé d’augmenter la visibilité des forces de sécurité autour des lieux sensibles, en particulier les gares, les bâtiments internationaux et les lieux de rassemblement publics. En Norvège, les patrouilles de police à Oslo ont été réarmées.
Même de l’autre côté de l’Atlantique, les attentats de Bruxelles ont eu des répercussions. La police new-yorkaise a annoncé un renforcement de la sécurité « par précaution » et pour «rassurer le public », et celle de Washington a renforcé ses patrouilles dans le métro.