La formation d’un gouvernement d’union nationale en Libye, comme demandé par la communauté internationale, tarde à voir le jour, en raison de difficultés surgies dans la désignation d’un ministre de la Défense.
Selon une source proche du Conseil présidentiel, « c’est l’identité du futur ministre de la Défense qui retarde l’annonce du gouvernement », a-t-elle confié à la presse. La liste des ministres devait être livrée mercredi dernier par ce Conseil, constitué de neuf membres de parties adverses libyennes et placé sous la direction de Fayez al-Sarraj, le businessman promu pour devenir le futur Premier ministre, sue la base d’un accord conclu sous l’égide des Nations Unies. Toutefois, le Parlement libyen reconnu au niveau international a repoussé cette échéance au dimanche suivant, mais les négociations coincent toujours sur l’identité du futur titulaire du portefeuille très sensible, de la Défense.
Pour rappel, le Parlement libyen reconnu par la communauté internationale avait rejeté le 25 janvier dernier, une première équipe exécutive composée de 32 ministres. A cette occasion, le colonel Al-Mahdi al-Barghathi de l’armée fidèle aux autorités reconnues au niveau international, avait hérité du portefeuille de la Défense. Mais, d’après la source proche du Conseil présidentiel, Ali al-Gatrani, membre du Conseil présidentiel et lié au général controversé Khalifa Haftar qui s’est imposé à la tête de l’armée des autorités de Tobrouk, , s’est opposé à cette nomination.
« Les membres du Conseil tentent depuis des jours de se mettre d’accord sur une personnalité susceptible d’être acceptée par toutes les parties rivales, mais n’y sont pas parvenus », a ajouté la même source, précisant que le poste pourrait rester, provisoirement, vacant afin de préserver le consensus.