Après l’inauguration d’une série de projets dans la région de Laayoune au Sahara la semaine dernière, le roi Mohamed VI a donné le coup d’envoi lundi de programmes de développement dans la ville de Dakhla, une initiative qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre d’un nouveau modèle structurant pour les provinces du Sud du royaume.
Lancé dans la foulée du quarantième anniversaire de la Marche Verte, le nouveau modèle de développement des provinces du sud s’articule autour de quatre grands axes. Le premier étant la valorisation de la dimension culturelle des régions du sud du royaume. Le second fait référence à la création d’une nouvelle dynamique de développement socio-économique qui se base sur la création d’emplois dans des pôles régionaux compétitifs.
Le troisième est, quant à lui, fondé sur l’amélioration de la connectivité nationale et internationale des provinces du sud, avec la promotion de projets de développement durable. Enfin le quatrième grand axe se focalise sur la consécration d’une gouvernance responsable.
En tout, ce nouveau modèle de développement des régions du sud du Maroc mobilisera une enveloppe budgétaire de près de 7 milliards d’euros, dont trois iront directement aux régions de Dakhla Oued Dahab et Guelmim Oued Noun.
L’allocation d’un tel budget aux provinces du sud du royaume repose sur la nécessité pour les autorités marocaines de renforcer le rayonnement du Sahara en tant que centre économique régional, qui pourra à terme constituer un hub aux portes de l’Afrique subsaharienne.
Le Maroc s’active depuis de nombreuses années à remodeler économiquement ses régions du sud. Outre les nombreuses infrastructures logistiques qui ont contribué à redynamiser l’économie locale, plusieurs projets structurants visant à lutter contre le chômage y ont été réalisés. Le tourisme a par exemple connu un essor considérable durant ces quinze dernières années.