Le gouvernement algérien lancera officiellement la technologie 4G durant le premier semestre 2016, une annonce certes réjouissante pour les férus de navigation internet grande vitesse, mais qui intervient légèrement en retard par rapport à d’autres pays africains ayant déjà adopté cette technologie internet de connexion mobile à très grande vitesse.
En effet, outre une dizaine de pays d’Afrique centrale et australe qui bénéficient déjà de la 4G, les pays du Maghreb comme le Maroc et la Tunisie ont également adopté la 4eme génération de connexion mobile. Une situation qui place de facto l’Algérie en queue de peloton des pays africains ayant déployé cette technologie.
La 4G est en fait la quatrième génération des standards pour la téléphonie mobile. Elle permet d’accéder à de très hauts débits mobiles grâce aux transmissions de données qui sont théoriquement supérieures à 100 mégabits par seconde. La 4G s’inscrit ainsi dans la continuité de la 3G, qui elle-même est apparue après la 2G.
La majorité des pays ayant déployé la 4G sur leur territoire, l’ont fait plusieurs années après la mise en place de la 3G. Le cas de l’Algérie est particulièrement anecdotique sur ce point car la 3G n’a été déployée qu’en 2014.
Le lancement de la 4G s’effectuera donc moins de deux ans après la mise en place de la 3G, un choix démesuré puisque la couverture réseau pour la 3G n’est toujours pas optimale.
Pour les observateurs, cette frénésie du gouvernement algérien pour déployer à tout prix la technologie internet 4G s’explique en partie par la concurrence invisible que se livrent à ce niveau les trois pays du Maghreb.
Pour rattraper son retard dans ce domaine, l’Algérie a récemment mis en œuvre d’importants programmes de modernisation notamment au niveau de la connectivité internet et de la téléphonie mobile afin de rivaliser avec ses voisins, le Maroc et la Tunisie.