Un policier égyptien qui était de service devant un bureau de poste au Caire, a été assassiné par balles jeudi, par des inconnus à moto, ont annoncé de hauts responsables des forces de l’ordre.
Cette scène sanglante s’est déroulée dans la matinée lorsque deux motards ont tiré sur cet élément des forces de l’ordre en civil, qui était de garde devant un bureau de poste du quartier de Giza, situé dans le sud de la capitale égyptienne.
A en croire un haut responsable de la police, l’agent attaqué est mort sur le coup tandis que les assaillants se sont enfuis, précisant qu’une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de ce meurtre.
A l’heure actuelle, les enquêteurs ne sont pas à même d’affirmer qu’il s’agit d’un crime de droit commun ou d’un acte terroriste visant des policiers et qui vient grossir le nombre d’attaques similaires perpétrées par des mouvements djihadistes, dont principalement la branche locale de l’organisation de l’Etat Islamique (EI). Celle-ci se fait appeler « Province du Sinaï », du nom de la région égyptienne dans laquelle elle est implantée.
Pour justifier ses attaques, cette organisation terroriste dit agir en représailles à la destitution de l’ex-président égyptien Mohamed Morsi par l’armée dirigée à l’époque par l’actuel chef de l’Etat, Abdel Fattah al-Sissi, et à la répression qu’ont subie ses partisans, la majorité d’entre eux, faisant partie de la confrérie des Frères musulmans. Cette formation politique est actuellement considérée comme terroriste en Egypte et ne peut donc pas organiser de manifestations.