Les évaluations des conséquences des attentats du 13 novembre à Paris et à Saint-Denis sur l’économie française commencent à être divulguées.
La Banque de France a abaissé hier mardi sa prévision de croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) de la France au quatrième trimestre alors que la compagnie aérienne Air France estimait le même jour à 50 millions d’euros le manque à gagner suite à ces attentats.
La Banque de France, qui a abaissé à 0.3% contre 0.4% précédemment, sa prévision de croissance au quatrième trimestre, a constaté un repli de l’activité dans les services à destination des ménages tels que l’hébergement-restauration ou encore les activités récréatives.
Une porte-parole de la Banque centrale a expliqué que l’impact des attentats de Paris sur l’activité économique du pays devrait néanmoins rester « limité », l’institution monétaire française ayant maintenu inchangée sa prévision globale de croissance pour 2015 à 1.2%. L’estimation de la Banque de France vient confirmer celle du Trésor révélée dans une note interne réalisée une semaine après les attentats.
De son côté, la compagnie aérienne Air France a constaté une forte perturbation du trafic au départ et à l’arrivée de Paris, avec des réservations en baisse et des vols moins remplis qui ont fait reculer le chiffre d’affaires d’Air-France-KLM en novembre.
En un mois, le manque à gagner pour Ai France s’élève à 50 millions d’euros. La direction estime qu’il faudra de trois à six mois pour compenser cette chute des réservations. De plus, les mesures de sécurité mises en place à l’aéroport de Roissy ont fortement pénalisé l’activité cargo de la compagnie aérienne française qui espère néanmoins une amélioration de la situation dès le début de l’année prochaine.