Présent à l’ouverture de la COP21, lundi à Paris, le roi du Maroc a indiqué que l’indécision n’est plus permise face aux graves menaces de dérèglements climatiques. « Le temps du doute et du scepticisme n’est plus permis », a insisté Mohammed VI, appelant à « consensus international authentique et inclusif ».
Les pays en développement doivent nécessairement s’inscrire dans cette dynamique, a expliqué le souverain Marocain qui a rappelé le fort engagement de son pays, devenu à la pointe de la transition énergétique dans le monde et plus particulièrement sur le Continent africain.
Si le Maroc a entamé très tôt une politique des barrages qui lui permet de disposer actuellement de plus de « 140 grands barrages classés, dont près du tiers ont été construits au cours des 15 dernières années », le pays poursuit cette stratégie en devenant en tête des pays producteurs des énergies solaire et éolienne en Afrique.
Le royaume s’est ainsi fixé pour objectif de produire 42 % de ses besoins en électricité à partir des énergies propres en 2020, avant de porter ce taux à 52 % à l’horizon 2030.
C’est visiblement grâce à cet effort persévérant que le Maroc a été choisi pour abriter, après Paris, la COP22 à Marrakech en 2016.
La lutte contre le dérèglement climatique de la planète passe aussi par les pays en développement. Dans ce sens les « transferts de technologies et la mobilisation des financements, en priorité en faveur des pays en développement, sont fondamentales ». Et dans ce cadre, le continent africain mérite une attention particulière.
La conférence de Paris et celle que le Maroc va accueillir en 2016 à Marrakech seront les « conférences fondatrices du futur que nous avons le devoir et la responsabilité de léguer à nos enfants », a insisté Mohammed VI.