Les autorités italiennes ont procédé au renforcement du dispositif sécuritaire aux alentours des sites historiques à Rome, au Vatican et à Milan, après un avertissement du FBI sur d’éventuelles attaques terroristes, rapportent mercredi les médias locaux.
D’après le FBI, la place Saint-Pierre, la cathédrale de Milan et le fameux opéra de cette ville, la Scala, figurent parmi les cibles potentielles des djihadistes. Dans la foulée, les forces de l’ordre américaines ont communiqué aux autorités italiennes des renseignements à propos de cinq individus potentiellement dangereux présents sur le territoire italien. Néanmoins, ces renseignements ne comprennent pas de détails sur des préparatifs d’attentats spécifiques, à en croire les médias. Depuis que les attentats de vendredi dernier à Paris, les autorités italiennes ont déployé 700 soldats dans les artères de la capitale.
L’Italie a également procédé au renforcement des mesures de sécurité dans le pays. Le Vatican et la ville de Rome en particulier, sont considérés comme faisant partie des cibles potentielles des éléments de Daesh. En effet, l’organisation de l’Etat Islamique (EI) a proféré des menaces à l’encontre du siège de l’Eglise catholique. Toutefois, certaines autorités italiennes ont déclaré ne pas être en possession de preuves d’un projet fiable dont l’objectif serait de s’attaquer à la capitale italienne ou au Saint-Siège.
D’après le quotidien Il Corriere della Sera, des spécialistes en matière de déminage ont été envoyé hier à l’ambassade américaine de Rome, suite à la découverte d’un sac suspect dans ce bâtiment. Cette alerte a occasionné la fermeture durant une heure d’une avenue à proximité du centre de la ville. Selon The New York Times, l’ambassade des Etats-Unis à Rome, a appelé les ressortissants américains résidant en Italie à faire preuve de prudence.