L’Union européenne attend des dirigeants des pays du G20 qui se réuniront les 15 et 16 novembre à Antalya en Turquie, une coopération pour résoudre la crise migratoire à laquelle est confronté le Vieux continent.
La situation devient de plus en plus inquiétante pour l’Union européenne qui a déjà accueilli 500.000 réfugiés depuis le début de cette année.
La réunion du G20 a dans son programme officiel des questions fiscales, commerciales et climatiques. Mais les représentants de l’UE ont l’intention de profiter de cette occasion pour demander une réponse internationale à la crise migratoire qui se focalise en Europe.
Dans une lettre aux autres dirigeants de l’Union européenne, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker et le président du Conseil européen Donald Tusk ont dit attendre du G20 qu’il réponde à ce défi et qu’il mène une réponse coordonnée et innovante à la crise, qu’il reconnaisse sa dimension mondiale et ses conséquences économiques et promeuve une plus grande solidarité internationale dans la protection des réfugiés.
L’Union européenne essaie tant bien que mal de faire face à la situation. Elle a installé il y a deux semaines son premier centre d’accueil en Grèce. Les migrants y sont enregistrés avec des prises d’empreintes, grâce à un matériel sophistiqué. Un travail d’enquête est également réalisé pour sélectionner les migrants. Mais pour l’instant, ces efforts ne suffisent pas. Et la situation devrait encore s’empirer. Le patron de l’agence européenne de surveillance des frontières Frontex Fabrice Leggeri a déclaré dans le quotidien allemand Bild que l’Europe devrait s’attendre à une situation « très difficile » dans les prochains mois avec un afflux de migrants tentant de rejoindre l’Union européenne qui ne cesse d’augmenter.