Suite à la saleté, les habituels retards des bus et l’état de délabrement de certaines voies de la capitale italienne, la mairie de Rome est de plus en plus critiquée, autant par ses visiteurs que par ses habitants.
Depuis son élection en 2013, le maire de la capitale, Ignazio Marino, n’a jamais été aussi près de quitter son poste. Pour tenter de remédier aux reproches qui lui sont formulés, il a nommé mardi quatre nouveaux adjoints. Entre temps, les touristes qui choisissent de passer par Rome sont souvent déçus par la saleté qui la caractérise : il n’est pas étonnant d’y croiser des montagnes de déchets ou d’y remarquer des trous dans les chaussées et trottoirs ou des espaces verts pas assez entretenus. Toujours dans la ville éternelle, les transports en commun sont habituellement en retard et non climatisés. Comme si cela ne suffisait pas, les autocars sont vétustes. Ainsi, certains résidents préfèrent carrément circuler en scooter.
Cette situation ne fait qu’attirer des critiques de plus en plus acerbes sur le maire romain. D’ailleurs, à en croire Le Monde, le ministère italien de l’Intérieur devrait très prochainement décider sur un éventuel placement de la ville de Rome sous responsabilité préfectorale suite à des soupçons d’ « infiltrations mafieuses ». Il est particulièrement urgent de trouver des solutions étant donné que la capitale italienne abritera, à partir du prochain mois de décembre, l’Année Sainte décrétée par le responsable de l’église catholique romaine, le Pape François. De ce fait, plusieurs millions de pèlerins y convergeront, ajouté à cela ces trois millions d’habitants.