Au cours de l’année dernière, le Luxembourg a dépensé plus de 300 millions d’euros (330 millions de dollars) dans le domaine de la coopération au développement, dont 40 millions (44 millions de dollars) rien que pour l’assistance humanitaire. Ainsi, cet Etat européen a tenu ses engagements face à l’ONU.
A en croire le ministre luxembourgeois de la Coopération et de l’Action humanitaire, Romain Schneider, l’aide publique au développement du Grand-Duché a atteint, en 2014, un total de 318,3 millions d’euros (350 millions de dollars), ce qui correspond à 1,06 % du revenu national brut (RNB) de ce pays. De ce fait, le Luxembourg s’est à nouveau retrouvé parmi les cinq bailleurs de fonds respectueux de leur engagement pris en 1970 devant l’ONU de consacrer au minimum 0,7 % de leur RNB aux pays en voie de développement. Ce pays est accompagné du Danemark, de la Grande-Bretagne, de la Norvège et de la Suède.
Pour information, la coopération du Luxembourg est exécutée et gérée par son ministère des Affaires étrangères en collaboration avec environ une centaine d’organisations de la société civile reconnues. Il faut noter que 70 % des aides sont consacrées à la coopération bilatérale tandis que les 30 % restants sont dédiées à la coopération multilatérale. Le Grand-Duché travaille avec neuf pays cibles. Aussi, assume-t-il un rôle clé dans le domaine de la formation professionnelle au Burkina-Faso, au Cap-Vert et au Sénégal, de la santé au Kosovo et du tourisme au Nicaragua. Tout récemment, le Luxembourg a repris les activités de la coopération danoise dans le domaine de l’hydraulique dans les régions nigériennes de Diffa et de Zinder.