Selon une annonce faite lundi par le ministère italien des Affaires étrangères, quatre ressortissants italiens ont été victime d’un enlèvement sur le territoire libyen. Les quatre personnes enlevées se trouvaient, au moment de leur kidnapping, aux environs du complexe de la multinationale pétrolière italienne ENI situé dans la région de Mellitah à l’ouest de la capitale libyenne, Tripoli.
A en croire le ministre italien des Affaires étrangères, Paolo Gentiloni, « c’est une zone où il y a eu des précédents », a-t-il indiqué alors qu’il s’exprimait à ce sujet devant les chaînes de télévision de son pays à son arrivée à Bruxelles (Belgique). Et au chef de la diplomatie italienne de poursuivre : « il est toujours difficile seulement quelques heures après de comprendre la nature, ou qui sont les responsables » de cet enlèvement. De son côté, le journal italien La Repubblica a précisé la localité dans laquelle les quatre personnes ont été enlevées, en l’occurrence Zuaia. Cette ville est contrôle par des milices islamistes qui appuient les institutions siégeant à Tripoli et non reconnues par la communauté internationale.
Dans la foulée, une unité de crise a été mise sur pied dans l’objectif d’effectuer le suivi de cette affaire et est directement entrée en contact avec les membres de famille des quatre Italiens enlevés ainsi que l’entreprise Bonnati, qui est l’employeur de ces personnes. A titre de rappel, le ministère de tutelle a indiqué que, depuis le 15 février dernier, l’ambassade d’Italie accréditée en Libye est fermée et que les ressortissants italiens sont appelés à quitter ce pays nord-africain, décrit comme en situation d’ « extrême difficulté ».