Le journal « Le Figaro » vient de rapporter des informations sur la dette accumulée, à la fin de l’année dernière, par les pays étrangers redevables aux Hôpitaux de Paris. Avec 31 millions d’euros (34 millions de dollars), l’Algérie arrive en tête des Etats débiteurs.
A elle toute seule, l’Algérie concentre plus du quart des dettes à rembourser aux Hôpitaux de Paris, qui avoisinent les 120 millions d’euros (132 millions de dollars). Cet Etat se place loin devant son dauphin, le Maroc, qui doit 11 millions d’euros (12 millions de dollars) aux mêmes établissements hospitaliers. Pour information, les chiffres publiés par Le Figaro proviennent d’un bilan présenté le 7 juillet dernier par la direction de la commission médicale d’établissement (CME) et portant sur les dettes accumulées auprès des hôpitaux de l’AP-HP par des patients, autochtones ou non, résidant à l’étranger, ou de leurs assureurs. A ce propos, ces sommes non recouvrées atteignaient 118,6 millions d’euros (130 millions de dollars au 15 novembre dernier.
Hormis l’Algérie et le Maroc, la liste des principaux Etats débiteurs des hôpitaux de Paris est complétée par les USA (5,7 millions d’euros – 6,3 millions de dollars), la Belgique (4,9 millions d’euros – 5,4 millions de dollars), la Tunisie (4,7 millions d’euros – 5,2 millions de dollars) et l’Italie (4,1 millions d’euros – 4,5 millions de dollars).
Par ailleurs, le quotidien français a indiqué qu’en l’espace de cinq ans (2010 – 2014), il y a eu une hausse de 9,8 % du nombre de séjours médicaux de patients étrangers dans l’Hexagone et ce, particulièrement, pour les malades en provenance d’Algérie durant l’année dernière. Ce n’est pas très surprenant étant donné qu’au cours de ces dernières années, diverses autorités algériennes, dont l’actuel chef d’Etat, se sont fait soigner en France.