La compagnie ferroviaire allemande Deutsche Bahn a annoncé mercredi être parvenue à un terrain d’entente avec l’organisation syndicale GDL, épilogue d’une année de conflit salarial ayant donné lieu à des grèves à répétitions dans le secteur ferroviaire outre-rhin.
C’est depuis plusieurs mois que cette compagnie publique était engagée dans des discussions portant sur les rémunérations avec le syndicat GDL, représentant les conducteurs de trains. Cette organisation syndicale exigeait notamment une augmentation des salaires et réclamait la possibilité de signer des accords salariaux différents pour des catégories de personnel autres que les conducteurs des trains. A noter que ces catégories sont affiliées à un syndicat plus important, EVG en l’occurrence. A ce propos, ce dernier et la Deutsche Bahn avaient conclu, fin mai, un accord salarial. Ce qui a permis à l’entreprise ferroviaire de poursuivre plus aisément les négociations avec GDL.
Ces deux parties se sont finalement convenues mardi dans la soirée sur une augmentation des rémunérations et une prime unique similaire à celle obtenue par EVG. En clair, les salaires du personnel affilié à GDL évolueront donc de 5,1 %, en deux temps et d’ici fin septembre 2016. Par ailleurs, grâce au recrutement de 300 conducteurs de locomotives supplémentaires d’ici décembre 2017, les heures supplémentaires qu’effectuent actuellement les conducteurs seront réduites. En outre, le temps de travail de référence sera diminué d’une heure hebdomadaire dès 2018, ce qui équivaudra à 38 heures par semaine.
Ces nouvelles dispositions ont vraisemblablement satisfait le directeur du personnel de Deutsche Bahn, Ulrich Weber : « tous les accords … s’intègrent dans les règles existantes. Nous atteignons ainsi notre objectif de ne pas pouvoir faire de différences pour un même type de métier selon l’appartenance syndicale s’agissant du temps de travail, des pauses ou de la rémunération », s’est-il réjoui.