Mardi, les statistiques officielles portant sur le marché du travail en Allemagne au cours du mois de juin ont été rendues publiques par l’Agence allemande pour l’Emploi : le taux de chômage y est demeuré à son plus bas niveau à dater de la réunification de ce pays en 1990.
« Le taux de chômage en données corrigées des variations saisonnières (CVS) s’est sans surprise maintenu à 6,4 % en juin, comme lors des trois mois précédents », a indiqué l’Agence allemande pour l’Emploi. D’après son président, Frank Weise, « le marché du travail allemand s’est développé favorablement en juin. Le chômage continue de reculer à la fin de la reprise printanière », a-t-il commenté. De son côté, le nombre de personnes sans emploi outre-rhin, en données CVS, a baissé de 1 000 personnes en rythme mensuel pour équivaloir à 2,79 millions de chômeurs. Pourtant, un recul de 6 000 chômeurs avait été enregistré en mai et le fournisseur des services financiers Factset s’attendait à une baisse de 5 000 chômeurs au cours du mois dernier.
Pour ce qui est des données brutes, lesquelles sont plus souvent utilisées dans le débat public, le taux de chômage allemand a même régressé à 6,2 % en juin après 6,3 % le mois précédent. Une proportion équivalant à 2,7 millions de personnes sans emploi en Allemagne, d’où un recul de 51 000 demandeurs d’emploi comparativement au mois de mai. Au vu de ces chiffres, l’Allemagne continue d’être une exception sur le Vieux continent : pendant que son marché de l’emploi affiche une santé de fer, beaucoup d’autres Etats européens sont en proie à un niveau important du taux de chômage.