Jeudi, les gardes-côtes italiens ont dirigé nombre d’opérations impliquant des navires de diverses nationalités et qui ont permis de secourir environ 2 000 migrants.
En fait, plusieurs groupes de migrants ont été secourus successivement. D’abord, la police financière et douanière italienne a dû apporter de l’aide à 900 personnes à peu près au travers de plusieurs opérations dans une zone localisée à une trentaine de milles nautiques au nord des côtes libyennes. Quant aux gardes-côtes du même pays européen, ils ont secouru, selon leurs propres informations, une centaine de migrants au moyen de deux vedettes en provenance de l’île de Lampedusa. La même source a ajouté également qu’un cargo commercial a recueilli 154 personnes. Par ailleurs, les gardes-côtes italiens ont rapporté l’implication d’un navire militaire allemand dans le sauvetage de 200 migrants et pour secourir une autre embarcation contenant un nombre de passagers encore indéterminé. En parallèle, la marine militaire a déclaré, via le réseau social Twitter, être intervenue dans le secours de plus de 550 migrants, desquels environ 140 femmes et 37 mineurs.
Un jour plus tôt, quelque 1 100 migrants avaient été secourus sur la mer Méditerranée. Transportés par le navire militaire britannique HMS Bulwark, ces voyageurs clandestins ont gagné le port de Catane en Sicile hier après-midi. Il faut noter que la majorité des migrants qui ont débarqué dans cette localité italienne sont Erythréens, Nigérians ou Somaliens. A leur arrivée, de la nourriture, de l’eau et des chaussures leur ont été distribuées et les femmes et les mineurs ont été conduits vers des centres d’accueil. « Maintenant, nous avons un concours important de l’Europe aux opérations. Cela représente un saut qualitatif très important », s’est réjoui le chef d’Etat-major de la marine militaire italienne, l’amiral Giuseppe De Giorgi, à l’occasion d’une cérémonie sur un autre port sicilien.