Au cours de l’année dernière, l’Etat luxembourgeois a décaissé la somme de 60 millions d’euros (66 millions de dollars) pour l’entretien des 1 500 bâtiments environ qui constituent son parc.
Plus en détails, le patrimoine du Luxembourg est composé environ de 1 500 bâtiments variant du simple appartement à de très grandes structures et disséminés sur 900 sites différents. D’où, des frais d’entretien considérables qui ont été décaissés par le Fonds d’Entretien et de Rénovation (FER), une structure qui fonctionne sous la responsabilité du ministère en charge du Développement durable.
A en croire Jean Leyder, le directeur de l’Administration des bâtiments publics, « 11,2 millions d’euros (12,3 millions de dollars) ont servi à l’entretien préventif courant, 16,6 millions (18,2 millions de dollars) à des projets de moyenne envergure, et 32,2 millions (35,4 millions de dollars) à de l’entretien, de la rénovation et de petits projets », a-t-il précisé. Il faut noter que le financement des grands projets d’assainissement provient des Fonds d’investissement publics administratifs, scolaires, sanitaires et sociaux.
Les bâtiments dédiés aux activités éducatives constituent la principale partie du patrimoine. A ce titre, ils sont placés en priorité en matière d’assainissement énergétique. Pour cause, l’on peut aisément comprendre que des budgets de 89 millions et 46 millions d’euros (98 millions et 50,6 millions de dollars) aient été attribués respectivement à l’Athénée de Luxembourg et au Lycée Hubert-Clément à Esch-sur-Alzette. Pour l’heure, les dossiers du Mycée Michel-Rodange de la capitale et de l’annexe Mersch du Lycée classique) Diekirch demeurent en cours d’étude. Peu à peu, l’Administration luxembourgeoise des bâtiments publics commence à procéder à un entretien préventif en lieu et place d’un entretien curatif.