Pôle Emploi a annoncé mercredi, une hausse en février de 12 800 chômeurs, soit +0.4%, de catégorie A, c’est-à-dire ceux qui n’ont pas du tout travaillé dans le mois. Cette nouvelle tombe au plus mauvais moment pour les socialistes, à quatre jours du second tour des élections départementales.
L’annonce est plus mauvaise encore étant donné qu’en ajoutant les demandeurs d’emploi qui ont en partie travaillé, c’est-à-dire les catégories B et C, la hausse bondit à 30 400, soit +0.6%. Pourtant, Pôle Emploi avait annoncé en janvier une baisse surprise mais encourageante de -19 100 demandeurs d’emploi et le gouvernement espérait aligner, ce qui aurait été une première depuis le début du quinquennat de François Hollande, un deuxième mois consécutif de recul du chômage.
Mais contre vents et marées, le gouvernement français veut rester optimiste. Parmi les signes encourageants qu’il a tenus à souligner, le ministre du Travail François Rebsamen a souligné dans son communiqué de presse que « pour la première fois depuis 2008, la France connaissait une baisse du nombre d’inscrits en catégorie A sur les deux premiers mois de l’année, que le chômage des moins de 25 ans a continué de légèrement reculer en février avec une baisse de 0.3% et était revenu sous son niveau de début 2013 ».Un succès que le ministre du Travail lie aux emplois d’avenir.Il estime que la hausse du chômage est sous contrôle, avec une hausse moyenne ces trois derniers mois la plus basse depuis des années, et prédit même une inversion de la tendance avant la fin de l’année en s’appuyant sur les réformes conduites par le gouvernement. Ces réformes sont le pacte de responsabilité et de solidarité, la sécurisation des parcours professionnels, la simplification de la vie des entreprises et le soutien à la création d’emplois.