De vives critiques de l’opposition, selon lesquelles le Premier ministre Pedro Passos Coelho, n’aurait pas payé ses cotisations sociales pendant cinq ans. Ces accusations ont fait suite à des révélations publiées samedi par le journal Publico.
Selon ce dernier, Pedro Passos Coelho a omis de s’acquitter de ses cotisations sociales entre 1999 et 2004, période pendant laquelle il était consultant de l’entreprise de formation professionnelle Tecnoforma. Le Premier ministre a réagi par communiqué, affirmant qu’il était décidé à régler cette somme à « titre volontaire » afin de couper court à des « accusations infondées ». Il précise cependant n’avoir jamais été informé d’une dette vis-à-vis de la Sécurité sociale pendant la période avancée le journal Publico. Le ministre de la Sécurité sociale Pedro Mota Soares a fait état d’ « erreurs de l’administration publique ». La dette évoquée par le journal Publico l’avait déjà été par un journaliste en 2012, mais elle aurait été prescrite depuis 2009.
Les explications du Premier ministre n’ont pas convaincu l’opposition. Ana Catarina Mendes, la vice-présidente du groupe parlementaire du parti socialiste, principale formation d’opposition, s’est faite le porte-voix des accusations du journal Publico, affirmant que le chef du gouvernement devait une explication claire aux Portugais et qu’il ne pouvait pas se contenter d’affirmer qu’ « il ignorait la loi ».
L’affaire prend une dimension particulière dans un contexte de rigueur qui pèse lourdement sur les Portugais. C’est la seconde fois que le Premier ministre portugais se retrouve au centre d’une polémique de ce genre après avoir été accusé en septembre dernier d’avoir perçu de présumés revenus de Tecnoforma non déclarés au fisc dans les années 1990, des accusations qu’il a formellement démenties.
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Il a dit qu’il « ne savait pas » qu’il devais payer des cotisations pour la Sécurité Social. Il n’a pas payé pendant cinque années (1999-2004). Après, il a su en 2012 qu’il avait une dette, mais il a « décidé de payer seulement après finir son mandat ». Quand un journaliste lui a demandé sur ce sujet (février 2015), il a payer une partie: seulement pour la période 2002-2004 et des jures jusqu’à 2012. Lui et sa crédibilité ne s’ont jamais connu.