Dimanche, la police allemande a abaissé son niveau d’alerte à Brême (nord) et qui avait été relevé la veille suite à d’éventuels actes de violence d’islamistes.
Les forces de l’ordre ont renforcé leur présence devant certains édifices publics dont la mairie, l’aéroport, la cathédrale et les institutions juives. D’après des informations de la police locale, deux personnes ont été interpellées avant d’être remises en liberté. Selon le Parquet de Brême et le responsable des questions intérieures de la Ville-Etat, Ulrich Mäurer, la police s’était basée sur des renseignements selon lesquels un Libanais âgé de 39 ans était en possession d’armes automatiques. Mais aucun équipement de ce type n’a été retrouvé lors de la perquisition de son domicile, de son lieu de travail et dans un centre culturel islamique. A noter que le suspect et un autre homme ont été interpellés au cours de ces perquisitions.
De son côté, M. Mäurer a exprimé sa satisfaction après les contrôles policiers : « Nous sommes heureux de n’avoir trouvé aucune arme », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse. Ajoutant que, « nous pouvons donc abaisser le niveau d’alerte ». La police avait particulièrement renforcé la sécurité dans et aux abords du stade de Weser, qui devait accueillir dimanche une rencontre de football opposant le club local, le Werder Brême, et Wolfsburg.
Depuis les menaces d’attentats terroristes qui ont poussé le parti anti-islamique Pediga à annuler une activité à Dresde en janvier et la localité de Brunswick (nord) à reporter le défilé du carnaval le mois suivant, c’est la troisième alerte outre-Rhin. Le responsable du syndicat de la police (GDP), Oliver Malchow, a estimé que les personnalités politiques doivent cesser de parler de menace terroriste abstraite en Allemagne tout en confirmant que ce pays constitue bel et bien une cible pour les terroristes.